Depuis quelques mois, j’ai des problèmes de dos importants, et je n’arrive pas à les résoudre. Je dois essayer de faire du vélo alors je vais m’y mettre en espérant que ça marche. Je dois avouer être à moitié convaincu pour le moment.

Alors en parallèle, ma mère a trouvé les coordonnées d’une femme hypnothérapeute, qui a été recommandée par un médecin.
J’hésite à aller la voir. L’idée que l’on prenne possession de mon cerveau me convient seulement à moitié, j’aime rester maître de moi-même. Mais je souffre tellement le matin, au réveil… Je n’arrive plus à dormir, donc je n’arrive plus me reposer réellement de tous ces mois.

A priori, je pense que je vais l’appeler, essayer, tenter l’expérience. Je n’ai pas vraiment d’autres solutions pour le moment, si ce n’est commencer le vélo…

Je dois de toute façon trouver une solution !

On n’est pas vraiment pratiquement dans la famille, juste les fêtes principales. C’est compliqué d’être juif aujourd’hui. Pas seulement pour les conflits de religion, mais aussi parce que cette religion n’est pas simple à vivre au quotidien. En Israël, c’est surement plus facile, car tout le monde fait la même chose. Mais dans un pays catholique, il faut s’adapter c’est bien normal !

Au-delà de tout ça, j’aime cette période plus que tout. Les gens sont souvent heureux, aiment se retrouver, partager, se régaler… puis arrive le moment des cadeaux, j’aime beaucoup ça. Autant en faire qu’en recevoir. Par contre, les acheter, c’est une autre histoire. C’est vite fatigant mais surtout difficile.

Demain je pars pour fêter Noël en famille. Je le fais rarement mais je suis très content. J’ai envie de vivre cette ambiance avec le repas de Noël, le sapin… j’aurais aimé je pense avoir un sapin plus jeune. Trouver le plus joli, acheter de belles décorations pour l’embellir, mettre des guirlandes électriques et me laisser bercer par sa chaleur...
A la place de cela, ma mère décorait notre appartement pour être dans cette ambiance de Hannouca. Quel bonheur je ressentais lorsque je rentrais à la maison étant petit et que je découvrais tout l’appartement avec de jolies petites choses un peu partout. De beaux souvenirs…

Après, je ne peux pas m’empêcher de penser à ceux qui sont dans la tristesse et la souffrance. J’y pense beaucoup.
Un ami a perdu son père au mois de septembre. J’imagine que Noël doit avoir un gout amer, pour lui et sa famille. Surtout sa mère… Je pense à eux. Mais aussi à ceux qui ont perdu un proche cette année et qui passent pour la première fois un Noël sans cette personne...
Il y a également ceux qui sont atteints pas la maladie. Ceux qui sont perdus dans leur vie. Puis les SDF, qui sont peut-être très seuls, dans la rue et dans le froid… la vie est injuste.

Joyeuses fêtes à tous :)

J’ai essayé des médicaments, un kiné, un ostéo… Il va falloir que j’avance dans mes investigations. J’ai pensé à voir un psy pour évacuer, pour parler. J’ai pensé venir ici écrire plus régulièrement pour commencer une sorte de thérapie. On m’a conseillé d’aller rencontrer un rhumatologue ou encore de faire de la sophrologie et même du yoga.
J’ai essayé une fois le yoga, mais sans succès, je pense que ce n’est pas pour moi. Ou alors, ce n’était pas le bon cours…

Quoi qu’il en soit, depuis plusieurs mois, très rares sont les nuits complètes qui permettent de dormir un nombre d’heures suffisantes sans que mon dos me réveille et ne m’oblige pas à me lever rapidement.
Quand j’ai la possibilité de faire une sieste, je peux compenser mais ce n’est pas toujours simple de se trouver un petit moment...surtout lorsque l’on a l’impression d’avoir 1000 choses à faire chaque minute.

Ces derniers temps, j’ai rencontré des personnes très peu stressées. J’ai essayé de les observer pour voir comment elles s’y prennent, mais je pense que c’est propre à la nature de chacun malheureusement. On ne peut pas esquiver sa personne, il faut simplement travailler avec et la faire évoluer dans le bon sens.

Là, je ne sais rien. Je ne sais pas comment il va, ce qu’il a, s’il sera là lundi, si c’est grave ou juste passager.

Je me sens parfois seul avec cette façon de penser. J’ai l’impression d’être trop profond avec les gens alors qu’il n’y a pas de réciprocité.

Pour moi, c’est la base de se soucier des autres, de faire attention à eux, d’être là quand ils ont besoin de nous. Si chacun pense à sa gueule, on ne va pas loin…

C’est tellement plus simple quand le bonheur nous guide. Il n’est finalement pas si loin, mais notre esprit tortueux est capricieux et difficile à manager.

Il faut trouver des solutions dans cette vie difficile sans se laisser abattre pour aller de l’avant.

Hier soir en allant me coucher, je me suis dit que demain serait un autre jour. Mais non.

Je crois que j’ai vraiment réalisé hier. Je n’ai pas trouvé le sommeil facilement. Et aujourd’hui, ce soir, j’y pense, complètement. Je ne fais que me renseigner sur les faits, l’enquête, je regarde des vidéos… On sait que ce n’est pas terminé et c’est déjà autour du canard enchaîné de se faire menacer. On sait qu’on n’a pas fini d’entendre parler du terrorisme et des djihadistes en France, même ailleurs ou d’autres atrocités existent.

Superman, on a besoin de toi…

Depuis quelques heures, je fais un blocage, je n’arrive rien à faire alors que j’avais réservé mon après-midi à me reposer, à glander sur le net…

J’ai plein de choses en tête, qui veulent sortir, s’exprimer, mais je n’y arrive pas.

Je sais que dans ces moments là, je dois attendre, c’est comme si mon cerveau était en suractivité, qu’il n’arrivait plus à trier les données et me demandait de me calmer afin de s’arrêter et repartir dans le bon sens.

Déjà en écrivant ces lignes je me sens mieux. Je n’ai qu’une personne à qui parler en ce moment et c’est important. Quelqu’un sait écouter et donner des ondes positives.

Ca permet de voir le jour.

Ce qui est appréciable, c’est quand on acquis de l’expérience, on gère les choses de mieux en mieux, avec de plus en plus de réflexion et de recul. Par conséquent, le cerveau sais trier et s’apaiser plus facilement.

Après, avoir une capacité de réflexion certaine est quelque chose de positif à mon sens. Il faut simplement savoir la contrôler.

Je plains ceux qui n’arrivent pas à être maître de cela, ça doit pouvoir dégénérer assez rapidement…

Quel est le remède pour se re-lever ? J’ai l’impression qu’il faut prendre de la distance avec tout, absolument tout. Se concentrer d’abord sur soi tellement la vie peut être difficile et cruelle.
La vie seule ne vaut pas pour autant la peine d’après moi mais, c’est difficile d’être avec les autres.

Même l’amitié c’est quelque chose de difficile. Je pourrais écrire des pages et des pages là-dessus.
J’ai l’impression que la plupart des gens n’ont aucune notion de l’amitié et tout ce qui peut aller avec, je trouve ça incroyable… On ne peut quasiment compter sur personne. C’est aussi pour cela que je dis qu’il faut d’abord se centrer sur soi.

La vie peut être cruelle...heureusement elle est belle.

J’ai été exaspéré par ce que j’ai vu. Lorsque le gars de la salle s’est aperçu de la situation, il a voulu renvoyer tout le monde dans la queue mais c’était trop tard, tout le monde en était sorti, moi également afin de ne pas me faire trop entuber. Au final, je n’ai pas été installé réellement là où je voulais alors que j’étais le premier dans la file d’attente.

Le problème de l’autorité et de l’éducation (surtout de l’éducation) en totale démonstration dans cette situation. Des animaux qui se croient au-dessus des règles, qui pensent que parce que leur tronche est effrayante ils peuvent tout se permettre… Ces gens là auraient besoin d’une bonne tarte dans leur gueule…

Bref, ça m’enrage…

Après quelques jours de petits malheurs, j’ai l’impression que ça va mieux. A chaque fois, c’est de toute façon la même chose mais je n’arrive jamais à me le rappeler avant que ça aille mieux. Je crois qu’on a besoin de temps en temps d’être grincheux, de voir certaines choses en noires, sans issues… pour après pouvoir se relever et retrouver facilement le sourire.

En parallèle de cela, l’actualité est tellement prenante et grave qu’il est difficile de rester centré sur soi-même… Les nombreux accidents de trains me font frémir… heureusement une touche positive est arrivée aujourd’hui avec la reprise des négociations de paix pour les 9 prochains. Attendons de voir.

Aujourd’hui, en allant le récupérer, je remarque que mon voisin est venu tout ranger, proprement. Bonne chose, mais il également bougé pour mon scooter, chose que je n’apprécie vraiment pas…

Je lui ai téléphoné car je devais lui dire qu’il m’a abîmé (sans faire exprès, certes), le phare avant. Il est rayé, je vais le changer, par conséquent, ça me paraît normal que ça soit à lui (ou son assurance en l’occurrence) de payer.

Au téléphone, j’ai été amusé de sa réaction, très parisienne je crois mais désespérante. Il m’a demandé si j’étais sur que c’était bien cet incident qui avait abîmé mon scooter, sans vouloir pour autant remettre ma parole en doute. Je ne lui en veux pas vraiment, il se méfie et l’a fait très poliment alors ça ne me dérange pas, mais c’est représentatif du monde dans lequel nous vivons. Avant de l’appeler, je pensais à ce que j’allais lui dire me demandant déjà sa réaction face à mon accusation. C’est dire à quel point nous sommes tous méfiant !

C’est triste malgré tout de ne pas pouvoir se faire plus confiance, mais c’est compréhensible, la confiance est de plus en plus inexistante.

Il y a parfois des journées comme ça…

Ce matin, réveillé par l’aspirateur de la voisine puis par des travaux. Ok…

Cet après-midi, je vais récupérer mon scooter dans mon parking...oh, surprise, des étagères sont tombées sur la roue avant ! Heureusement, plus impressionnant que grave mais tout de même…

Pour finir (même si la journée n’est pas terminée), je vais chercher dans une boutique une chose que j’ai commandé : pas encore reçu…

Il faut savoir prendre toutes ces choses avec le sourire car il y a mille fois plus grave autour de nous, mais quand même… parfois, l’accumulation est là et on trouve le chemin de la sortie, ça devient difficile...alors on met pause.

J’en ai fait l’expérience aujourd’hui en allant dans une grande pharmacie pour acheter des médicaments. J’ai interrompu une grande conversation entre deux pharmaciens. Je me suis fait servir pas une jeune fille. Une fois mon ordonnance en main, elle n’a pas interrompu pour autant sa conversation mais ce n’est pas ce qui me gêne le plus à partir du moment où l’on sait faire deux choses à la fois (mais là encore, ce n’est pas donné à tout le monde).

J’ai voulu demander l’un des médicaments en effervescent mais il m’a fallu trois essais pour arriver à couper la conversation. Pas mal non ?
Pour me donner 4 boîtes, cela a duré 15 minutes, ça m’énerve… Surtout quand je vois qu’un de ses collègues a eu le temps de faire passer 3 personnes au même moment !
Lorsque je croyais que j’allais enfin partir, elle s’est rendue compte...qu’elle avait oublié un médicament. Que faire à part sourire de désespoir dans ce type de situation ?
Certains diraient qu’il ne faut pas être si pressé etc. Je n’ai rien contre la lenteur, je demande juste de la performance et du savoir faire. Quand on n’est pas concentré, on fait n’importe quoi, et certains métiers ne peuvent pas se le permettre. C’est dit :)

Outre ces choses qui m’énervent, je me suis demandé la différence entre les badges des deux collègues. Sur le premier, on pouvait voir écrit : "Pharmacien". Sur le second : "Docteur en pharmacie". Il faudra que je recherche cela à l’occasion…

Autre chose qui m’a interrogé : le docteur m’a indiqué pour l’un des médicaments de le prendre pendant le repas, et la pharmacienne "surtout après du repas". Bon, et concrètement, je fais quoi ? ! Je pense que je vais le prendre entre le milieu à la fin du repas, comme ça, pas de jaloux :)

Pour la musique, même principe, le simple début d’une chanson, une mélodie peut nous emporter dans un univers qu’on est le seul à connaître ou à aimer, mais qu’est-ce que c’est agréable… On se rappelle un moment, une histoire, une personne, une situation… Cela n’est pas forcément joyeux car on vit tous des moments difficiles dans nos vies mais c’est cela aussi qui nous construit.

Et ces odeurs ou ces musiques nous aident également à faire le point sur notre parcours, sur le chemin qu’on a prit...et que l’on s’apprête à prendre ?

Mon grand père, en tout cas celui-ci, a toujours représenté quelque chose de très important à mes yeux (et ça sera toujours le cas!). Fonceur, intelligent, réponse à tout...toujours bien habillé, beaucoup de classe, très belle voiture, bel appartement… Il me donnait quelque part confiance en moi rien qu’en le regardant.
Avec le temps, j’ai appris aussi ses mauvais côtés mais nous en avons tous.

Petit, c’est lui qui venait me chercher pour aller se balader, pour faire des activités, c’est qui me donnait des conseils, qui menait la barque quoi… aujourd’hui, les rôles s’inversent. Il n’est plus celui qu’il était. C’est à mon tour de m’occuper de lui, de l’emmener faire un tour, de lui rendre visite...de m’occuper de lui. Tout est relatif car ma grand-mère est là...
Cela ne me dérange évidement pas, au contraire, c’est toujours un plaisir. Mais quand on ouvre les yeux là-dessus, cette une réalité fait mal lorsqu’on est quelqu’un de sensible.

Finalement, on naît en ne sachant rien faire et en étant totalement assisté. On meurt de la même manière… Plus le temps passe, plus je me dis que je n’ai aucune envie d’être vieux pour vivre comme ça… Je me trompe peut-être, on verra bien.

J’ai toujours peur, lorsque je vois un SDF, que ça n’en soit pas un "vrai" et de lui donner de l’argent juste pour se saouler la gueule, même si dans la plupart des cas, à mon avis, c’est tout ce qui leur reste les pauvres…

Puis au retour, il était bien sûr encore là, avec une bouteille de jus de fruit à côté de lui, toujours sans lever la tête, dans ce froid assez dur à supporter. J’ai sortie une pièce de 2 euros que je lui ai donné de très bon coeur. Impossible à mon avis pour lui de lever la tête, il n’a rien dit. Sa casquette était remplie de pièce. Tant mieux. Un autre passant lui en a donné, j’étais heureux…

Le nombre de personne qui passe à côté de ce type de personne dans l’indifférence la plus complète, c’est fou. J’ai toujours mal quand je passe à côté de gens pauvres, de gens dans le besoin.

Souvent, lorsque je rentre dans mon lit, j’ai une pensée pour ces gens dans la rue, je me dis que j’aimerais les aider, faire avancer les choses à mon niveau mais...ce n’est pas évident, je crois ne pas en avoir le courage. Un jour peut être ?

Mais toutes ces belles paroles n’aident pas à prendre des décisions, à avancer… Il faut être fort ensuite pour voir plus loin. Mais il faut également assurer ses décisions et être fort, sauf qu’aujourd’hui, ce n’est pas facile dans ce monde cruel.
J’admire souvent les gens qui n’en ont rien à faire de l’avis des autres même si, dans la plupart des cas, c’est un masque. Mais même avoir ce masque, je n’y arrive pas…

Il faut avoir la force de mettre des choses de côté dans sa tête, se convaincre des choses avec lesquelles on n’est pas forcément d’accord car on a été habitué à penser comme ça ou comme cela…

Je pense qu’il faut surtout arriver à avoir la valeur de soi-même, savoir qui on est, ce que l’on vaut réellement, au fond de soi car ça, personne ne pourra jamais le comprendre, le savoir.

L’image de l’autre est quelque chose de vague qu’il est difficile d’interpréter, surtout quand on ne cherche pas à pousser très loin… pourtant, il faut savoir percer les mystères des gens, apprendre à les connaître avant de les juger, vous ne croyez pas ?

Mais ce n’est pas de ça que je voulais parler à la base, je me suis un peu égaré.

Ce week-end, c’est Pâques. Ca signifie quelque chose pour vous et votre famille mais peut-être rien du tout à part un week-end prolongé, et pourquoi pas !
C’est rare mais cette année, je pars et je m’éloigne de ma vie quotidienne chargée quelques jours. J’ai tellement besoin de me reposer et changer d’aider que je pense apprécier comme il se doit cette petite échappée.

Cependant, j’ai un gros défaut, depuis toujours mais que j’aime bien : lorsque j’arrive quelque part, je suis impatient de repartir et rentrer. Je suis du genre à vouloir vite partir et vite rentrer. Ce n’est pas l’idée du consommateur qui se fiche de tout mais plutôt de celui qui aime le changement et qui est totalement contre la monotonie.

Même si le retour va être chargé, je vais savourer un autre paysage pendant quelques heures…

Bon week-end de Pâques à tous.